Cet homme de 42 ans est accusé d’avoir abusé des deux filles de sa compagne durant neuf ans. Les faits ont commencé alors qu’elles étaient âgées de 5 et 9 ans. Il a été écroué ce mardi.
Pour lui, ses belles-filles étaient « des démons ». Mais ce ne sont pas pour ses croyances en la magie vaudoue que la justice le poursuit.
Cet homme de 42 ans est soupçonné d'avoir abusé de ses deux belles filles à son domicile des Mureaux, entre 2010 et 2019. Mis en examen, ce mardi, pour viols à caractère incestueux sur mineurs, par un juge de Versailles, il a été écroué dans l'après-midi.
Les deux jeunes filles, âgées aujourd'hui de 15 et 19 ans, sont allées elles-mêmes au commissariat des Mureaux, dimanche dernier, en compagnie de leur mère, pour dénoncer ces viols et agressions sexuelles subis durant toutes ces années. Arrivées en 2008 aux Mureaux, pour rejoindre leur mère, elles accusent leur beau-père de leur avoir infligé des caresses et des actes de pénétration, lors de séances qui s'apparentent un peu à des exorcismes et qui auraient débuté deux ans après leur installation.
Il leur faisait d'abord boire un breuvage « pour que le mal disparaisse de leur corps »
Le beau-père profitait toujours de l'absence de leur maman pour d'abord leur faire boire des boissons de coloration verte aux prétendues vertus magiques « pour que le mal disparaisse de leur corps ».
« Ce breuvage avait pour effet de les droguer. Au point que l'une des enfants a oublié tout ou partie des faits », précise une source proche du dossier. Selon les déclarations des filles, le beau-père en profitait ensuite pour se frotter à elles lors de danses, leur imposer des caresses et pour les violer.
Dimanche soir, sa femme a appelé le quadragénaire, qui travaille dans une société de gardiennage.
Elle lui a demandé de venir au commissariat « pour un problème avec les filles ». Dès son arrivée, il a été interpellé et placé en garde à vue.
Durant les auditions, il a nié en bloc toutes les accusations lancées contre lui. Pour lui, il s'agit d'un complot monté par les jeunes filles, qu'il considère comme « maléfiques ».
L'expert psychiatre qui l'a rencontré n'a pas relevé de pathologie mentale particulière chez lui. Il était inconnu jusque-là de la police et de la justice.
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